Proposition du projet par Blandine L.
Difficile de limiter les jardins partagés à une seule thématique. Au-delà du vivre ensemble, ce lieu d’échanges privilégiés est aussi un lieu d’éducation, qui participe à l’amélioration du cadre de vie et peut aussi faire appel à la solidarité des jardiniers.
Dans le cadre de la Commission de quartier Montchapet, je participe aux réunions de gestion des jardins partagés. Victimes de leurs succès et seulement le bouche à oreilles pour support publicitaire, force m’est de constater que les jardiniers volontaires sont de plus en plus nombreux et le nombre de bacs insuffisant pour satisfaire la demande. De plus, les jardiniers qui ont eu le plaisir de bénéficier de parcelles dès la 1ère année sont désemparés à l’idée de devoir céder la place dès fin 2015.
Outre que Dijon se veut « Cité de la Gastronomie » et que la gastronomie commence par la culture des fruits et des légumes, les jardins partagés créent aussi un fort lien social non plus seulement entre les jardiniers mais aussi avec les habitants du quartier qui viennent voir, discuter, et participer de plus en plus nombreux aux animations. Et ils sont également un lieu d’éducation où les enfants découvrent que les légumes se cultivent avant d’être mis en conserve.
Non seulement, il n’y pas assez de les jardins partagés, mais l’emplacement actuel peut limiter l’accès de personnes habitant plus bas. Au regard de l’étendue du quartier, il serait utile et important de créer une nouvelle zone. Restant dans la lignée des projets 2015 avec la plantation d’arbres fruitiers, les Carrières Bacquin semblent toutes désignées pour accueillir ce nouvel espace de convivialité, de partage.